L’Europe se dote d’un Bureau de l’IA pour devenir une « référence mondiale »

La Commission européenne a annoncé hier la création d’un Bureau de l’IA. Il doit permettre « le développement, le déploiement et l'utilisation futurs de l'IA d'une manière qui favorise les avantages sociétaux et économiques ainsi que l'innovation, tout en atténuant les risques ».

Le Bureau doit employer plus de 140 personnes, réparties en plusieurs sections :  Réglementation et conformité, sécurité, excellence en IA et en robotique, « AI for Societal Good », et coordination des politiques.

Ses attributions seront nombreuses. Le Bureau devra ainsi stimuler la recherche, veiller au développement de modèles pensés pour le « bien commun » (modèles météos, diagnostics de santé, jumeaux numériques…), superviser l’exécution de la stratégie de l’UE, coordonner l’initiative GenAI4EU (adoption de l’IA générative dans des secteurs stratégiques), analyser et atténuer des risques systémiques, veiller à la mise en œuvre de l’AI Act, etc.

Le Bureau sera dirigé par une sorte de triumvirat composé d’un responsable, un conseiller scientifique principal ainsi qu’un conseiller pour les affaires internationales. Ces trois personnes n’ont pas été nommées. La structure collaborera avec les États membres et le Conseil européen de l'intelligence artificielle.

Sans surprise, le Bureau de l’IA aura également un rôle de conseil au sein de l’Union, pour y diffuser notamment les « meilleures pratiques ».

Le Bureau existera officiellement à partir du 16 juin. La première réunion aura lieu dans les deux semaines suivantes. Le Bureau publiera « des lignes directrices sur la définition des système d'IA et sur les interdictions, toutes deux prévues six mois après l'entrée en vigueur de l'AI Act », validé par le Parlement européen en mars.

Commentaires (3)


Ils auraient dû mettre Atos sur le coup...
Le Bureau doit employer plus de 140 personnes, réparties en plusieurs sections.


Un problème: un comité.
En plus ca permet de rémunérer des gens.

Vive l'Europe.
Comme si l'Europe avait l'exclusivité des comités bullshit coûteux et inutiles. Ca pullule en entreprise et après on se plaint qu'on perd de l'argent.
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